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Aux Fées d'Hiver

14 décembre 2008

Ils en étaient déboussolés de voir que l'on tenait quand même, et nous les premiers étonnés de récolter ce que l'on sème...

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Il y a des histoires que les autres ne comprennent pas. Ou plutôt qu'ils ne veulent comprendre. Tellement attachés au passé pour voir que le présent est si différent.

L'amour, même démesuré, peut parfois évoluer, et se transformer petit à petit en amitié complice.
En tout cas, j'y crois, parce que je le vis.
Tout connaître l'un de l'autre, sans refaire les erreurs du passé. Sans ambiguïté. Sans peurs.
Juste du bonheur.


Merci =]

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28 novembre 2008

Aïe.

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Moi j'm'en fiche de faire des études. J'm'en fiche d'avoir un diplôme. J'm'en fiche d'avoir un bon salaire.
Moi j'veux aider les gens. Est-ce qu'il faut des années d'études pour simplement répondre au besoin des autres ?...
Je me sens inutile. Il y a tellement de personnes qui ont besoin d'aide, et même ça je n'y arrive pas...
On ne veut pas de moi. Trop jeune. Pas assez d'expérience. Permis B oui mais pas de voiture...
Mais merde ! Comment fait-on alors ?

14 novembre 2008

Cela fait longtemps.

Ma vie change. Mon besoin d'écrire va et vient. En ce moment il est omniprésent. Un amoureux. L'arrêt des antidépresseurs. Mon meilleur ami. Du bien être. Mais une sensation d'étouffement qui revient. Envie de partir. Aller prendre l'air à la campagne. Comment faire ? C'est difficile quand on sait trop ce qu'on veut de se trainer dans une voie d'attente...
Ma vie se vide. Il y a de moins en moins de monde... Je perds mes amis malgré mes efforts pour les garder... Ne restent peut-être que les véritables ? Mais alors sont-ils si peu nombreux ? Je commence à avoir peur de les égarer eux aussi... Qui me resterait-il ?... Ce n'est pas toujours facile de grandir. Heureusement que j'ai découvert un univers qui me correspond. Je m'y ressource et les bals me manquent... Tous ces gens simples. Le plaisir de danser. Ensemble.


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17 août 2008

Reprendre à Zéro.

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Les vacances ça me fait du bien. Me dépayser un peu. Voir ailleurs. Rire et ne penser à rien. C'est pas si difficile finalement. Besoin de tout reprendre à zéro. Couper ce cordon pour devenir vraiment adulte. C'est dur, mais je sens qu'il le faut, j'étouffe. Avoir plus de recul. Soigner mes blessures en les mettant au jour. Bientôt. J'ai beaucoup d'espoir en cette parole que je suis prête à donner à qui saura quoi en faire. Pourvu que ça marche. Ca y est, de nouveaux horizons, des envies. Par dessus tout, celle d'aller plus loin, ailleurs un moment. Avec moi. Pour m'entrevoir un instant. Comprendre ce qui a déraillé. Je veux sortir plus forte de tout ça et je suis prête à en accepter le prix. Peut-être que ce sera long. Peut-être que ça fera mal. Peut-être que je replongerai parfois. Peut-être que je ferai des erreurs. Peut-être... Mais si je n'en prends pas le risque, que se passera t-il ?


Découvrez Pascale Picard!

1 août 2008

Une bulle de bonheur.

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Une bouffée d'air l'instant d'une journée. Un retour vers un passé agréable et heureux. La jeunesse. La naïveté. On passait de la déprime aux rires en 3 minutes. Nos bêtises. Notre grain de folie. Non, notre folie tout court. Nos rêves utopiques. Nos désillusions si vite oubliées. Finalement on n'a pas tant changé que ça. Juste un peu grandi. Mais on est toujours ces filles de 14 ans, folles et amoureuses à toute heure. Ces adolescentes qui aimaient la vie même si des fois elles la trouvaient injuste. Tu m'as manqué. Ces années d'absence, il y avait un vide. Malgré la distance, il y a toujours eu ce fil entre nos deux coeurs que je n'ai jamais oublié. Ta folie me faisait du bien. Ton coeur d'artichaut me faisait sourire. Tes plans me faisaient rire. Tu m'es indispensable tu sais. Je n'ai pas été l'amie idéale ces dernières années, mais tu es restée dans mon coeur, il y avait ce vide de toi. Merci pour cette journée. Ca a été un vrai rayon de soleil au milieu du brouillard qui m'envahit. Je n'avais pas tant ri depuis longtemps. Ma Karlen. Ma rêveuse amoureuse de tous les beaux hommes qui passent. Je t'aime tu sais.


Un retour vers un passé agréable...

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Une Chanson qui me fait penser à toi...


 


Découvrez Pauline!

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28 juillet 2008

Chronique d'une histoire sans intérêt.

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       On est tous amené un jour à se dire qu'écrire sa propre histoire est plus simple qu'imaginer une fiction. Quand je dis "on", j'entends tous ceux qui ont, à un moment de leur, voulu saisir une plume. C'est vrai, on se connaît si bien, et puis ça aide à prendre du recul. Mais non. En fin de compte, c'est certainement l'entreprise la plus difficile et la plus douloureuse qui soit. Ressortir de vieilles blessures, ce n'est pas un plaisir. Et puis, il y a cette décevante révélation que notre vie est sans intérêt. Ici, je parle pour moi bien sûr. C'est comme se regarder dans une glace qui nous renverrait tout ce qu'on ne veut pas voir. Et ça fait terriblement mal.
        Au contraire, imaginer une fiction est un tout autre univers. Certes, difficile et douloureux aussi, car toute entreprise d'écriture s'accompagne de son lot de doutes et de remises en question. Le doute fait mal, mais pas autant que la vérité. Les personnages à qui on donne naissance sont à l'image de ce qu'on est ou n'est pas, de ce qu'on aime ou pas, des gens qu'on côtoie et de ceux qu'on observe... C'est comme faire un plat complexe, il y a des tas d'ingrédients qu'il faut savoir manier et doser justement.
        Ecrire c'est douter. Voilà pourquoi je vous demande : quel intérêt à tout ce que je viens de dire ?

18 juillet 2008

Métro. Boulo. C'est beau.

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 Quand tu prends le métro, tu t’attends toujours à voir les mêmes têtes de déterrés fatigués de la routine inquiétante de leur vie. C’est vrai, ils ont tous le pas lourd, le regard perdus dans leurs soucis ou dans un ailleurs dont ils rêvent en silence, et le moral ras les pâquerettes. C’est toujours la même histoire. Se lever le matin, faire prendre le petit déjeuner aux enfants en avalant un café trop chaud, et gesticuler dans tous les sens parce qu’on va être en retard. Et puis, après avoir déposé la progéniture à l’école, il faut s’engouffrer dans ce tunnel gris parce qu’en voiture c’est vraiment trop long à cause des embouteillages. Bien sûr, il y a parfois un peu de changement, comme lorsqu’un musicien en galère viens jouer quelques airs en échange de peu de pièces et de beaucoup d’indifférence.

Le métro a un effet grisant sur tout le monde, du clochard au cadre affairé, en passant par la mère de famille cherchant désespérément une nounou, ses enfants accrochés au bras. Quand tu prends ces tristes wagons, tu ne t’attends pas à un événement qui changerait la face du monde, mais en fait tu as tort.

 Tu vois, je pensais comme toi moi aussi, jusqu’à ce que le métro change à jamais ma vie. C’était un jour banal, sans rien de particulier, si ce n’est qu’une fois encore, j’étais en retard. Comme tous les matins, j’ai pris le métro, serrée-collée contre les autres passagers, et comme d’habitude, j’ai fait tombé mon rouge à lèvre, que je tentais tant bien que mal de mettre. Je te laisse imaginer les contorsions qu’il faut effectuer pour atteindre un objet au sol dans cette forêt de pieds. Mais ce matin-là, en tentant de mettre la main sur mon tube égaré, une tête s’est cognée contre la mienne. Toute confuse, cette tête s’est excusée, et on est resté là, à quatre pattes par terre, gênés et n’osant pas rire du ridicule de la situation. Et puis, comme une cocotte minute qui lâche la pression, on s’est mis à rire, rire jusqu’à en pleurer, à genoux au milieu des pieds dans le métro parisien.

 Je ne le connaissais pas. Je lui ai tendu son stylo, il m’a rendu mon rouge à lèvre. Quand on s’est enfin relevé à l’approche de la station, nos regards souriants en disaient long sur le plaisir éprouvé l’instant de quelques minutes. Mon cœur picotait.

Et puis, la routine de la journée reprit son court avec le flot d’hommes et de femmes sortant du tube gris. Cependant, ce jour-là j’étais moins lassée, un peu plus heureuse. Le monde me paraissait moins fade pour une fois. Je n’avais pas fini de lui redonner des couleurs.

 Le lendemain, le surlendemain, et les jours suivants, je revis l’homme que je ne connaissait pas qui riait chaque matin avec moi. Il n’y avait pas de mots entre nous, juste des rires et des regards qui en disaient plus que la parole. Et toujours mon cœur qui picotait, et redoutait l’absence de cet inconnu.

Malheureusement, ce qui me faisait si peur ne manqua pas de se produire. Un matin, il n’était pas là. Le lendemain, non plus. Soudain, la vie redevenait triste et grise, et mon cœur se serrait. Comment m’expliquer cet étrange attachement à un homme dont j’ignorais tout ?

Je t’avoue que les hommes et moi c’était pas la grand entente. Je n’ai toujours eu que des problèmes. Mais cette fois-ci, je sentais quelque chose de différent et d’étranger. C’était plus fort que les mots, plus fort que la pensée. Et puis mince, quitte à être ridicule autant l’être jusqu’au bout. Je suis descendue du métro et une fois à la surface, j’ai commencé à courir. Je ne savais pas où j’allais, ni comment je pourrais bien le retrouver dans cette ville, mais mes pieds me portaient. La vie me souriant peut-être enfin. Du moins, c’est ce que je me dis quand j’y repense. Je courais toujours plus vite, à en perdre haleine, jusqu’à ce que je me retrouve nez à nez avec le bitume… une tête face à moi. Sa tête. J’avais, par je ne sais quel coup du sort, retrouvé mon rieur.

 Depuis, je n’ai plus cessé de rire à ses côtés. Alors toi qui pense que rien ne peut arriver dans les lieus tristes, fais attention aux tours que la vie peut te jouer et ne laisse pas filer ta palette de couleurs.



[ Tous Droits Réservés ]

9 juillet 2008

Lettre sans destination.

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Cher Inconnu,



        C'est parfois en n'adressant ses maux à personne que l'on trouve la paix, ou du moins qu'on a l'impression de l'atteindre, car tout esprit est tourmenté. Poser des mots face à une objectivité, sans les choisir avec soin car le destinataire ne nous connaît pas... Ou alors, ce dernier est-il nous même ? Mais finalement peut-on vraiment savoir qui on est ?
En tout cas, cette découverte est difficile, longue et terriblement douloureuse. Le doute fait mal. Et moi, je ne trouve un peu de répit qu'avec mon stylo bic. Les mots ne sortent jamais de ma bouche si justes que par la mine, ils restent bloqués au bord de ma langue honteux et brûlants. Alors c'est le coeur gros que je fais toujours mine d'aller bien même quand la machine tourne de travers. C'est vrai, j'ai honte de me sentir mal quand je vois toute cette misère autour, et mon impuissance face à elle ne fait qu'accentuer toujours plus mon malaise.
J'ai trop vite perdu le contrôle et maintenant tout dérape. J'ai plus que jamais besoin de mes parents, qu'on m'aide à porter ma vie et les nouvelles responsabilités qui me suivent, alors que je grandis et deviens adulte. Quel paradoxe !... A l'image même de mon être et de mon existence. Oui et Non. Peut-être et J'en suis sûre. Noir et Blanc. Pas de "ou", c'est les deux. Toujours et Jamais. Trop complexe. Tellement, que lorsqu'on s'y penche, on crée encore plus de noeuds dans son esprit.
Je crois que les gens qui pensent trop sont malheureux. Il suffit de regarder les grands philosophes. A trop se poser les questions que personne d'autre ne se pose, ils se sont pour la plupart donnés la mort. Comme s'ils s'étaient trop entourés de mots et de vide. Se brûle t-on à la chaleur humaine ?
Il y a quelques années, j'avais fait un cauchemars. J'étais au centre d'une plateforme et autour de moi gravitaient les gens que j'aime, rattachés à moi par des élastiques. Mais au fil du rêve, ces derniers se brisaient un à un. Ca m'avait beaucoup affecté au réveil. Désormais, je crois que de nombreux élastiques se sont bel et bien détachés, et d'autres tendent de plus en plus à le faire... Alors, comme je n'ai plus la force d'essayer de raccrocher les bouts, je m'accroche à ceux qui restent comme on veillerait sur un coffre précieux. Mais ma vie se peuple de vide, et c'est une sensation désagréablement étrange.
Il faut avouer aussi, que je ne fais pas beaucoup d'efforts pour aller vers les autres. Je n'ai pas confiance. Ni en moi. Ni en eux. Je fuis les contraintes affectives par angoisse. Cette boule étouffante que je ne parviens pas encore à ré-oxygéner. Faut admettre que je n'arrive pas à grand chose ces temps-ci de toute façon.
Tu sais ce que je voudrais vraiment ? C'est rentrer chez moi, me reposer dans ma petite famille, reprendre confiance et retrouver un peu d'estime de moi-même... Reprendre doucement du poids pour ne plus être à la limite entre le "grave" et le "pas encore trop tard"... Retrouver mes envies et mon goût de la vie (qui était immense...)... Et plus incongru, je voudrais un bébé, mais sans papa, ou alors un "Papa Charmant"... Un bien pour de vrai. Mais ça faudra encore attendre un peu je crois. Pour l'instant je veux m'arrêter et retrouver ma maison.


" Si dans la vie faut prendre des risques, faut savoir aussi s'en aller..."



Maud


5 juillet 2008

La machine cahote dur.

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Je ne pensais pas être si peu résistante... Pourtant ça ne fait que deux mois, et pas les plus durs... L'été dernier c'était plus difficile, mais je crois que la machine était plus en forme. Il y a encore quelques kilos en moins et une tension ras des pâquerettes, mais faudrait pas qu'elle lâche avant la fin août la machine... Vous savez vous, pourquoi quand on est fatiguée on n'arrive pas à dormir même si on a les yeux qui piquent d'épuisement ? J'ai qu'une envie, c'est rentrer chez moi et prendre enfin le temps de me reposer. Avoir des vacances d'été. Mais c'est comme si mon corps obéissait avec obstination à ma conscience alors que ma tête crie stop. J'ai trop de respect envers mes patrons pour les planter avant l'été. Donc tant pis, va falloir que je me dope comme je peux pour tenir encore deux mois... Loin de ma famille, et loin de tout en fait.
Personne ne connait une formule magique pour accélérer le temps ?



30 juin 2008

Pas Pareil.

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" C'est pas qu'on s'sente différents
Ou bien qu'on juge la vie
Mais qu'est-ce qu'on s'sent loin des gens
Quand on survole la ville sur son tapis"

Une impression d'irréalité qui prend au coeur. Comme si on n'appartenait pas à cet univers. Des bêtes en scène.Incivils êtres humains.

" Et rire des gueules de déterrés
Au fond du métro parisien
Mais nous c'est pas pareil
On est crevé quand on s'lève le matin "

Fatigué de savoir. Epuisé de devoir affronter la dure vérité du monde. Ce regard si distant face à tout ces gens inscrits dans le cercle de nos sociétés. Nous, minorité ou êtres épars à travers le monde, sommes-nous marginaux ? Pourquoi cette sensation étrange d'être anonyme et hors du temps ? Crevé de réfléchir, de penser autrement.

" C'est pas qu'on s'sente différent
Quoique des fois un peu si
On comprend pas bien les gens
Alors on s'exclut de la partie
Un sentiment bizarre
Que le monde est peuplé de crétins
Mais nous c'est pas pareil
On dit pas qu'on regarde TF1 "

On ne veut pas tous regarder des bêtes de cirques dans notre boîte télévisée. Voir cette illusion de réalité. Comment la réussite et la célébrité peuvent-elles arriver sans rien faire ? Quelle image donnent ces émissions de la vie ? Simple et idéale. Pure illusion et invention de l'homme. Réussite sans travail. Comment comprendre ces gens robotisés aux raisonnements uniformisés ... ? Difficile réalité qui refuse d'admettre nos rêves. Monstre de société moderne qui mange l'individu. Regarder la misère, la plaindre pour la forme et vouloir toujours plus que tout le superflu qu'on accumule déjà. Mon impuissance me donne les larmes aux yeux quand je regarde les informations et toutes ces catastrophes... Et je me sens mal quand je pense à ce gaspillage de vie que nous faisons, nous habitants de pays riches et aisés, qui ne manquons de presque rien, si ce n'est souvent d'humilité et d'humanité.

" C'est pas qu'on s'sente différents
Ou bien qu'on juge la vie
Mais qu'est-ce qu'on s'sent loin des gens
Dès qu'ils donnent tous ensemble leur avis
Mais nous c'est pas pareil
Son avis on le garde pour soi
Paraît qu'on est tous un peu con
Dès qu'on est un peu plus de trois "


Que répondre à ces gens persuadés de détenir LA vérité ? Toi t'as 18 ans, tu connais rien à la vie... Classique refrain. Triste concept de la vérité. Finalement ça n'existe pas vraiment.
Du moins reste t-elle pour le plus souvent subjective. Complexe et non unique.
Alors mon avis, oui, je le garde pour moi, restant loin des débats et polémiques.

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"Pas Pareil" - Grains de Sable - Tryo

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